Dans notre société moderne, ce n’est plus l’idéal qui oriente les personnes mais le champ du plaisir rapide et immédiat. Nous ne croyons plus dans les idéaux, ce qui entraîne un profond remaniement du lien social et une dissolution des communautés, de la famille, des solidarités profondes avec pour conséquence des effets de ségrégation dans le lien social où l’individualisation, le culte de la performance et l’avoir en masse viennent à primer.
L'évolution de la société et du monde dans lequel on vit induit des situations conflictuelles nouvelles au niveau des individus, des familles ou des institutions, et dans leurs rapports mutuels, provoquant ainsi des problèmes et des besoins psychologiques et sociaux nouveaux.
Dans le contexte professionnel notamment, on observe le développement de symptômes et de pathologies diverses et variées (dépression, burn-out, mauvaise estime de soi, idées suicidaires, sentiment de vide, manque de confiance en soi et en ses capacités, répétition d'échec, relations éphémères, troubles sexuels, etc) sur lesquels les mots manquent et le sens vous échappe.
Or, il est possible de relier l'émergence des nouvelles modalités d'expression de la psychopathologie à l'évolution de notre société et à la logique de discours en lien (capitalisme et scientifique). Cette évolution amène le sujet à une perplexité concernant sa personne. Etre responsable, autonome, indépendant, s'assumer pleinement, prendre sur soi, savoir ce que l'on pense, ce que l'on dit, savoir qui l'on est, ce que l'on veut comme homme ou comme femme, telle est la "norme" de l'homme moderne.
D'où l'errance, la galère du sujet contemporain et son cortège de dépression et de plaintes face à cet impératif sociétal : "je manque d'estime de moi", "je ne suis pas à la hauteur", "je suis nul", "je suis mal dans ma peau", "je n'ai pas confiance en moi", "je suis stressé", "je ne suis pas sûr de moi, de ce que je suis", "je ne suis jamais sûr de ce que je dis ou de ce que je pense", etc.
S'adresser aux amis, à la famille, à l'entourage peut être un soutien temporaire mais cela ne traite pas la problématique sous-jacente. Faire la démarche de s'adresser à un professionnel, psychologue ou autre, témoigne d'une volonté d'une mise au travail personnelle et d'un travail plus en profondeur.
Par sa présence et son accueil, le psychologue permet une forme d'écoute qui peut vous aider à alléger vos souffrances, à atténuer vos symptômes et aller à la découverte de ressources internes qui étaient inaccessibles jusqu'alors.
Je vous propose donc un accompagnement psychothérapeutique adapté à vos besoins, afin de vous aider à pouvoir vous exprimer sur votre souffrance et à réfléchir sur votre situation problématique.